Engagées, solidaires, originales ou parfois… simplement loufoques, les journées mondiales ne cessent de nous étonner et de nous mobiliser en faveur des causes internationales les plus diverses.
Si elle ne présente pas un intérêt humanitaire évident, on peut supposer que la journée mondiale des pâtes fera au moins plaisir aux plus gourmands… L’occasion, pour Deuxième Temps, de vous présenter la série des « Pâtes confinées » et le travail d’Olivier Douard, jeune photographe du Fine-Art.
Comme l’ensemble de la population française au soir du 16 mars 2020, Olivier Douard se confine chez lui conformément aux mesures exceptionnelles prises par le gouvernement face au Covid-19. C’est donc dans son studio photo que l’artiste tente de palier à l’actualité anxiogène, non sans un certain humour qu’il qualifie lui-même de « confinesque ».
Fortement marqué par la ruée sur les paquets de pâtes et la médiatisation de la pénurie engendrée dans les rayons de nos supermarchés, Olivier Douard se lance alors le défi de sublimer ce produit incontournable de notre alimentation quotidienne. Pari réussi.
Sous son objectif, coquillettes et spaghettis se transforment en des enchevêtrements aussi insolites qu’artistiques.
Des mises en scènes qui, outre le fait de s’inscrire dans la continuité de la photographie culinaire, permettent surtout d’illustrer avec subtilité une situation inédite sur le plan national et international. Pour autant, les « Pâtes confinées » d’Olivier Douard entendent bien jouer un rôle plus utile que celui, bien involontaire, de symbole du confinement.
Conscient du rôle des soignants dans la lutte contre la Covid-19, l’artiste originaire de Troyes affiche sa solidarité en mettant ses œuvres en vente et en reversant une partie des bénéfices au profit des personnels de santé.
Une initiative à découvrir plus en détail en vidéo (https://youtu.be/xPqTjdfBgA8) et sur le site de l’artiste (https://olivierdouard.com/portfolios/pates-confinement/).
Marion Spataro
alheuredelart.wordpress.com 