Engagées, solidaires, originales ou parfois… simplement loufoques, les journées mondiales ne cessent de nous étonner et de nous mobiliser en faveur des causes internationales les plus diverses.
En ce jour qui met la non-violence à l’honneur, Deuxième Temps vous propose de découvrir l’œuvre emblématique de l’artiste suédois Carl Fredrik Reuterswärd.
Véritable plaidoyer en faveur de la paix dans le monde, la sculpture Non-violence résonne comme une critique acerbe du recours à la haine suite à l’assassinat de John Lennon.

Initialement exposée au cœur du Strawberry Field Memorial de Central Park (New York), celle-ci fut finalement offerte aux Nations Unies et installée à l’extérieur des locaux de l’organisation internationale en 1988.
Lors de son inauguration, le discours prononcé par Kofi Annan, secrétaire général des Nations Unies et lauréat du prix Nobel de la Paix, contribua à l’élévation de cette sculpture au rang de symbole international de paix.
« La sculpture Non-violence ne se contente pas de doter les Nations Unies d’une formidable œuvre d’art ; celle-ci contribue à enrichir notre humanité avec un symbole puissant qui incarne, avec quelques formes simples, le plus grand espoir de l’Homme : celui qui n’aspire pas à la victoire, mais à la paix. »
Aujourd’hui, l’œuvre est si célèbre qu’elle fut déclinée en trente copies disséminées à travers le monde, de la Suisse à l’Afrique en passant par la Chine, la Suède et la France.
Marion Spataro