Janvier est le mois des promesses non tenues, du renouveau dans nos quotidiens. Mais est-ce possible de l’appliquer à l’art ? Il a existé des mouvements qui avaient pour objet la thématique du renouveau et de la tabula rasa. Certains, comme les avant-gardes de la première moitié du XXe siècle, testaient de nouvelles techniques afin de dépasser la peinture ou l’espace pictural. Souvent en réaction avec les processus créatifs antérieurs, ces courants novateurs étaient en pleine ébullition, dont le point culminant semble être Marcel Duchamp. Dans les années soixante une nouvelle vague s’est ensuite propagée, nourrie de ces conceptions avant-gardistes, prônant un retour aux motifs originels de la création. Parmis elles, Cy Twombly dont l’inspiration se trouvait dans les glyphes anciens, lui permettant de reprendre à zéro les procédés artistiques.


Mais loin d’être novatrice, cette démarche est récurrente dans l’histoire de l’art. Parfois en réaction avec les découvertes scientifiques et avancées technologiques, certains mouvements se sont ouverts à d’autres manières de représenter. L’Impressionnisme en fait partie. Les raisons d’être de ce mouvement sont multiples : celle qui nous intéresse ici est la réaction des artistes face à l’engouement de la photographie. En effet, à cette époque, ce nouveau médium apparaît et les gens ne cessent de vanter ses intérêts, autant d’un point de vue technique permettant de montrer le réel, que plastique. Les peintres se sentant menacés, ont alors prouvé qu’ils étaient eux aussi capable de représenter le réel de manière rapide, détaillée et esthétique. Les procédés changent alors, favorisant les coups de pinceau rapides, la touche et les empattements. Les créations sont novatrices et contemporaines, donnant l’impression d’un instant volé, vaporeux et lumineux.
Plus tard, dans les années, un artiste va faire trembler la scène artistique par ses conceptions révolutionnaires : Marcel Duchamp. Ces périodes historiques étant connues pour aller en réaction au principe de consommation de masse, les objets manufacturés deviennent les premiers outils de certains artistes. En l’occurrence, Duchamp cherchait à inclure le réel (par le biais de la société consumériste) dans son art. Pour ce faire, il conçoit l’idée du ready-made allant contre le mimétisme et les modes de créations traditionnels. Avec lui, tout devient potentiellement de l’art. Les objets qu’il utilise se sont pas transformés, simplement détournés afin de réaliser des sculptures étranges. Cette idée, puissamment novatrice, va faire dire à certains artistes, critiques et historiens, qu’après Duchamp, l’art ne pouvait plus exister.
Pour finir, nous souhaitions nous arrêter sur une mouvance allemande des années 60 : ZERO. Reprenant les idées citées précédemment, les artiste partisans d’un retour à zéro de l’art ont cherché de nouvelles formes artistiques. Proches des nouveaux réalistes, leurs influences étaient puisées dans le quotidien : les changements soudains et drastiques qu’avait connue l’Allemagne poussaient des artistes comme Otto Piene à repenser la société. Leurs propositions sont alors à regarder au travers de cette idée. Les matériaux sont nouveaux offrant des effets lumineux et sonores impressionnants.

c’est impressionnant ce qu’on peut faire avec peu
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