L’actualité politique est bien trop importante pour qu’on passe à côté. C’est le moment d’élire notre Président, celui qui va mener le pays pendant cinq ans. Comme le choix est déterminant, Deuxième Temps revient sur des travaux qui critiquent différentes formes de régimes.
Si, comme son nom l’indique, l’intrigue est basée sur la vendetta du personnage principal, les questions sous-jacentes d’Alan Moore sont bien celles du pouvoir politique par le peuple pour une liberté et une justice humaine. Alors que la ville de Londres est prise dans les griffes du dicta, V explose la statue de la Justice sous couvert de l’anarchie. Prônant une violence sans nom – ou celui de Vendetta – les solutions sont très discutables. Mais en l’honneur des élections, on se souvient du grand discours que V tient à la télévision, après avoir pris en otage la production :
Côté cinéma, le sujet politique ne manque pas. Mais comme il ne faut en présenter qu’un, nous revenons sur La vague Denis Gansel, exemple grandeur nature des dérives du conformisme et de la pensée endoctrinée. Dans le cadre d’activités scolaires, différents ateliers sont mis en place dans un lycée et notamment un, mené par un professeur passionné, qui avait pour objectif de montrer ce qu’était une idéologie extrême. Pris au piège de son propre manège, lui et ses élèves finiront par troubler les frontières entre le fictif de l’exercice et la réalité.
Et pour terminer, sur des touches plus légères, mais au combien intéressantes, le projet de Léon Delafontaine sur les micronations. Durant un temps, ce photographe a suivi des personnes qui désirent ardemment une refonte de la structure sociétale, en proposant des micro nations, indépendantes et régies par leurs propres règles.
Et n’oubliez pas ce que peuvent cacher les belles paroles (une pointe de sarcasme ne peut pas faire de mal) :
alheuredelart.wordpress.com 